Après tant d'années d'agility, le club propose désormais une activité similaire, mais plus adaptée aux chiens dont l'état physique ne leur permet plus -- ou pas encore -- de faire des sauts et autres mouvements répétitifs et brusques comme le slalom: ce nouveau sport s'appelle hoopers.

 

Malgré les apparances, hoopers n'est pas plus simple qu'agility, bien au contraire : le but recherché est une vraie conduite à distance sur 5-10 mètres, voire plus, où le chien évolue en toute confiance, tout en suivant les gestes de "chef d'orchestre" de son maître qui doit rester dans une petite zone. Vous trouverez une vidéo d'exemple en bas de cette page.


Les fameux "hoopers" (littéralement: cerceaux) se présentent sous forme de "portes" sur le terrain, par où le chien est censé passer. En ce faisant il suit une trajectoire fluide (moins "cassant" qu'en agility) et donc relativement simple à suivre, ce qui permet une conduite à grande distance. Les autres obstacles qu'on trouve sur un terrain de hoopers sont des tunnels (plus hauts et plus courts qu'en agility mais autrement similaires), des barrières et des barils, qui permettent de prendre des virages plus serrés. 

En compétition, il y a entre 12 et 15 obstacles sur un parcours, espacés de 5 à 8 mètres au niveau débutant. Le déplacements de l'humain sont limités à une zone qui mesure généralement 2 x 2m ou 2m de diamètre, tandis que le parcours-même peut atteindre 20 x 40m (la taille de notre terrain). Le défi en termes de conduite à distance est évident ! Les espacements sont un peu moindres aux premiers entrainements, mais il faut compter quand même au moins 2-3m entre chaque obstacle, sinon le chien n'apprendra pas l'essence-même du sport. D'ailleurs, c'est bien le but de le faire au galop !

Les chiens qui ont déjà quelques années d'agility au compteur seront à l'aise avec le principe d'un parcours d'obstacles. Mais en hoopers l'humain n'accompagne pas le chien d'un obstacle à l'autre ! Il va falloir se "décoller du pied du maître" et travailler en semi-autonomie. Ce n'est pas évident pour ces toutous qui ont l'habitude de se caler confortablement contre le mollet de l'humain, qui leur mâche parfois un peu trop le travail.   

Le chien va devoir développer son "focus vers l'avant", au lieu de retourner systématiquement au pied de l'humain comme un boomerang. Il s'habituera à enchaîner les obstacles suivant une certaine logique, tout en restant très à l'écoute de l'humain qui indique les changements de direction.  Quand ça tourne bien, le hoopers est un sport extrêmement satisfaisant.

 

Pour y arriver il est essentiel de savoir motiver son chien, de savoir en faire une activité ludique pour le chien, bref d'être dans le positif. Comme dans tous les sports canins d'ailleurs, dès que ça devient trop sérieux en mettant trop de pression sur le chien, on va casser l'ambiance et donc l'envie du chien. Le chien qui n'a plus envie ne fera rien de bon. N'oubliez pas que le but est de s'amuser et d'apprendre à lui apprendre des choses. Le parcours n'est qu'un prétexte.

 

Sachez qu'on peut aussi s'amuser en-dehors du terrain: on trouve toujours moyen de s'entraîner quotidiennement en promenade : longer un grillage, faire le tour d'un banc, d'un arbre -- d'abord tout près, plus tard très loin !


Un exemple d'un petit parcours de hoopers au club. On voit bien certaines difficultés comme le fameux "virage à l'opposé". A la fin il est essentiel de partager avec le chien la satisfaction d'un travail bien fait. 

Vous trouverez plus d'informations sur hoopers sur le site de la FFACS (Fédération Française des Activités du Chien de Sport).